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10 Avr 2014

ROSP 2013 : l’informatisation des généralistes a gagné 12 points en un an

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En rendant public le 10 avril lors d’un point media les résultats de la ROSP 2013, Frédéric van Roekeghem, directeur général de la CNAM s’est félicité de l’effet positif du dispositif sur l’évolution des pratiques et notamment sur l’informatisation des médecins. « C’est sur l’organisation du cabinet que les choses ont le plus bougé » passant de 58, 3% à 70% chez les omnipraticiens (généralistes + médecins à exercice particulier) ce qui témoigne de la modernisation rapide et massive des cabinets. L’évolution est moins prononcée chez les spécialistes qui ne réalisent ce volet qu’à 55% mais ils ne sont que 26425  à avoir bénéficié de la ROSP. Un sondage BVA pour la Cnamts de décembre 2013 montre d’ailleurs qu’ils ne sont plus que 14% des généralistes à ne pas vouloir faire évoluer leur pratique pour l’organisation du cabinet (contre 38% en 2011). Du côté du public, également interrogé, 80% des Français jugent que le dispositif a été très efficace pour l’informatisation du cabinet.

En détaillant les indicateurs du volet organisation :
- L’équipement en logiciels d’aide à la prescription est passé de 64 en à 72% (la plupart des LAP étaient certifiés fin 2013)
- La synthèse médicale est réalisée par 78% des médecins contre 71% en 2012. C’est un des éléments de la prise en charge en coordination
- L’utilisation des téléservices a connu une progression plus faible : de 67 à 71%
Enfin, il se confirme que l’informatisation est un facteur de qualité des soins : les médecins non (ou mal) informatisés atteignent moins leurs objectifs qualité de la pratique médicale que ceux qui remplissent tous les indicateurs d’organisation. Des analyses plus fines sont en cours qui seront présentés lors de la prochaine commission paritaire.

La mobilisation continue

La majorité des généralistes estime fin 2013 que la convention est une bonne chose pour la qualité de la prise en charge des patients (66%), pour la pérennité du système de santé (64%) et pour l’efficacité des politiques de santé en France (58%).
La ROSP est dans une dynamique de progression, avec un taux de réalisation des objectifs de 59,7% chez les omnipraticiens (contre 51,1% en 2012). Les résultats les plus faibles sont réalisés à Paris (51,2%) et en Corse. Les plus forts en Loire Atlantique ( 66% ) et en Isère (65% ).
 

Les chiffres

Globalement, la ROSP a été touchée par 85 187 médecins pour un montant moyen de 4003 euros. Les généralistes ont perçu 5774 euros en moyenne.
Les 26 425 spécialistes ont touché en moyenne 1082 euros.
Soit un montant total de 341 millions € d’où la CNAM déduit les 40 millions du CAPI supprimé et les 34 millions des aides à la transmission également supprimées.
Au terme d’un avenant, les médecins en première année d’installation qui n’avaient rien touché en 2013 seront désormais inclus dans le dispositif. 2500 médecins devraient ainsi toucher environ 1000 euros en 2014

 

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