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26 Jan 2021

Espace Numérique de Santé : la promesse du bouquet de services pour les PS libéraux

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 L’Agence du Numérique en Santé vient de mettre en ligne « la nouvelle version de la doctrine technique du numérique en santé ». Ce volumineux document de 187 pages, plutôt destiné aux industriels, éditeurs et professionnels de l’informatique des structures de santé, dresse, chemin faisant, un bilan de l’année écoulée et donne quelques éléments pour commencer à percevoir ce qu’il y aura dans le fameux bouquet de services pro de l’Espace numérique de Santé.

La feuille de route du numérique en santé tient plutôt du millefeuille si l’on considère tous les chantiers en cours, ouverts pour certains il y a quelques années mais qui ont connu en 2020 une accélération bénéfique. Tout le monde va dans le même sens. C’est un engagement collectif avec une vision commune et un socle commun (le fameux outil Convergence). Aux industriels de développer les services à valeur ajoutée. Ils sont 400 à avoir signé la Charte « engagés pour la e-santé ».

Buzz Médecin a parcouru à grand pas le nouveau document, pour débusquer ce qui va concerner plus directement les professionnels de santé libéraux, en effeuillant notamment le bouquet de services promis aux professionnels de santé libéraux. Puisque nous avions déjà fait récemment un point sur le DMP et un autre sur la e-prescription.
L’Espace Numérique de Santé a déjà l’opérateur de sa plate-forme. Après appel d’offres, la CNAM a passé le marché (130 millions d’euros HT) à ATOS et à un cabinet de conseil en informatique Octo Technology : réalisation, exploitation et maintenance pour une durée de 3 ans. Au 1er janvier 2022, chaque Français pourra ouvrir son Espace numérique de santé. Et en juillet 2021 1,3 millions de Français devraient le tester.

C’est dans leur ENS que les professionnels de santé, trouveront un « bouquet de services » regroupant accès DMP, téléservices d’AmeliPro, catalogue de services labellisés (store), sélection de sites santé utiles, services régionaux, et bien sûr la messagerie sécurisée MSSanté. Les services des industriels du logiciel et de la télésanté (téléconsultation) y seront également référencés. Pour être référencé dans l’ENS, les outils de télésanté devront suivre le référentiel socle de télémédecine (intégré depuis fin 2020 dans l’outil Convergence).
MSSanté qui a enfin décollé, rassemble 200 opérateurs de messagerie (dont Apicem avec Apicrypt V2) et voit passer 3 millions de messages par mois dans son espace de confiance. En septembre 2020, la moitié des établissements étaient raccordés, ainsi que la moitié des laboratoires de biologie (224) et près de 240 000 PS. Également ouverte aux professionnels du médico-social, elle sera étendue à terme aux patients.

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