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  • Doctor Pocket, une app smartphone qui relie le médecin à ses patients

    Tout va très vite pour Doctor Pocket, l’application smartphone lancée y a trois mois par un informaticien et un généraliste toulousain, le Dr David Bilfeld. Ses concepteurs présentent l’App au premier concours Doc eServices des laboratoires Abott. Un concours de circonstance puisque la plate-forme Doc eServices a été ouverte il y a un an à destination du corps médical et que le laboratoire entend justement promouvoir les innovations utiles aux médecins imaginés des médecins généralistes. La date limite de dépôt de candidature étant le 18 septembre, Doctor Pocket a saisit l’occasion. Les voilà lauréats. Ce qui leur vaut un chèque et un stand aux Journées nationales de médecine générale qui viennent de se tenir au CNIT de Paris La Défense (11-12 octobre).

    Doctor Pocket (ne pas confondre avec Pocket Doctor qui existe déjà) est gratuite et facile à utiliser. C’est une application qui relie le médecin à ses patients dans la mesure où elle donne des renseignements pratiques sur les horaires du cabinet et autorise la prise de RV en ligne, via un smartphone (iPhone et Android). Il suffit de télécharger l’app sur les stores (Appstore et GooglePlay) en tapant Doctorpocket dans la fenêtre de recherche. Le praticien entre son numéro RPPS, son numéro de CPS et son email. Il va ensuite remplir ses horaires et ses infos (nom, prénom, numéro RPPS et CPS, son adresse). Les médecins qui ont déjà un agenda en ligne (sur le stand, il y avait une démo utilisant celui d’Hellodoc, est-ce que ça peut marcher avec d’autres agendas ? Rien n’empêche d’essayer) peuvent inscrire l’adresse URL de cet agenda. Leur patient peuvent ainsi prendre leur RV via leur smartphone (c’est déjà possible avec certains agendas en ligne).

    Une fonction push très pratique

    Les patients téléchargent également l’application et remplissent le formulaire d’inscription avec leurs coordonnées, leur numéro de portable et leurs mails.
    En allant dans la rubrique « mes patients », le médecin pourra informer tous ses patients par exemple de la fermeture exceptionnelle de son cabinet un jour donné. Une fonction Push, très pratique. Ou autre exemple, informer un patient particulier en cas de mauvais résultats d’analyse. Il trouve aussi un carnet de vaccination à partager avec son patient. La société Doctor Pocket assure avoir un serveur sécurisé.
    Prochain étape, développer un service de remplacement entre les médecins inscrits sur l’app. Ils étaient une cinquantaine avant les JNMG. Et avant qu'Abott n'installe l'app sur sa plate-forme de services.

     

  • Bewell Connect : naissance d’une nouvelle plate-forme d’e-santé

    Dès son lancement par le groupe Visiomed, Bewell Connect a récolté un prix pour son thermomètre sans contact connecté, MyThermo, lauréat de la 1ère édition du Trophée des Objets Connectés 2014. D’ici janvier, Bewell Connect disposera d’une gamme santé complète autour d’une plate-forme d’e-santé. Un groupe aux ambitions santé et médicale très fortes.

    Du ThermoFlash à MyThermo

    Tout a commencé par un thermomètre, le ThermoFlash, le premier thermomètre médical sans contact conçu par Eric Sebban pour répondre à un manque du marché et utilisant la technologie infrarouge.
    2007, c’est le lancement du ThermoFlash et la création du groupe Visiomed, côté en bourse depuis 2011. Visiomed Group est reconnu entreprise innovante par Oséo Innovation. Si la fabrication est en Chine avec un partenaire exclusif, la conception, le design et la recherche-développement sont effectués en France.
    2014, avec 92 produits innovants en portefeuille, Visiomed fait son entrée sur le marché des objets santé connectés avec sa division Bewell Connect, dont s’occupe particulièrement le Dr François Teboul, formé à la médecine générale d’urgence, directeur médical de Visiomed.

     

    MyThermo n’est que le premier d’une série qui compte déjà des caméras de surveillance pour bébé (MyiVision) et pour personnes fragiles, un tracker d’activité (à porter en montre ou à la ceinture) et va s’enrichir d’une balance (fin octobre) , d’un tensiomètre qui sera présentée en décembre au congrès de la SFHTA. Thermomètre et tensiomètre sont des dispositifs médicaux vendus en pharmacie. (Voir le test de MyThermo)

     

     

     

    Des mesures médicalement validées

    L’objectif de Bewell Connect est de dépasser la notion de bien-être pour s’occuper de la santé de l’utilisateur et participer à la prévention. Les données sont d’ailleurs hébergées dans le Cloud sécurisé agréé « hébergeur de données de santé » d’Orange. L’objectif est d’obtenir des mesures médicalement validées. « Pour bien mesurer l’activité, les capteurs doivent être portés à la ceinture (ne pas enregistrer les mouvements du bras) et les mesures correlées à la fréquence cardiaque, explique le Dr Teboul, de même, notre tensiomètre prévoit trois prises de tension sur trois jours pour avoir des moyennes et précise les conditions de prise de mesure ». A la première app grand public (pour iPhone ou Android) qui regroupe tous les appareils (caméra, thermomètre, coach sportif) pour offrir des tableaux de bord de suivi va s’ajouter en 2015 l’app Bewell Check-up Un assistant pour accompagner et motiver l’utilisateur dans ses mesures. Au centre une sorte de carnet de santé (on pourra ajouter ses vaccins en partenariat avec mes-vaccins). Cette plate-forme analyse et interprète les résultats pour aider la personne en cas d’anomalies des résultats, en utilisant des algorithmes médicaux. Cela peut certes aider la motivation en cas d’objectif comme l’entrainement pour un défi sportif ou quelques kilos à perdre. Mais surtout des questionnaires inspirés de la régulation (utilisant la classification SNOMED) vont contribuer à identifier les signes de gravité. Les conseils délivrés se basent sur les recommandations de l’OMS Pour mettre au point de tels outils, Visiomed a developpé un pôle de recherche en collaboration avec le CEA (LETI). « Nous pensons que la santé connectée pourra participer à la prévention du risque cardiovasculaire ». Une app destinée aux professionnels de la santé sortira dans un deuxième temps.

    voir le site

     

  • Télétransmission : les petits lecteurs PC/SC validés (mais pas encore pour les médecins)

    Le monde de la télétransmission bouge..16 ans après les premières FSE, le GIE SESAM-Vitale qui avait "inventé" les fameux lecteurs bi-fente rien que pour ça, vient de valider les petits lecteurs mono-fente de format PC/SC pour la facturation. Il suffit d'en connecter deux sur l'ordinateur et le tour est joué...Et au passage, ça suffit bien quand on n'a besoin que de lire la CPS pour sécuriser la connexion !

     

    Les médecins devront attendre

    La présérie menée par le GIE SESAM-Vitale a en effet permis de valider la généralisation des petits lecteurs de carte dit « PC/SC » pour la facturation SESAM-Vitale des professionnels de santé. Dommage pour les médecins, ils devront attendre les résultats d’une nouvelle présérie pour être autorisés à utiliser ces lecteurs mono-fente peu volumineux qui ne coûtent que quelques dizaines d’euros.
    C’est pour répondre à une demande des utilisateurs (notamment des médecins dont le lecteur bi-fente est souvent monopolisé par la secrétaire), que le GIE SESAM-Vitale, qui homologue des terminaux bi-fentes (voir tri-fentes) depuis les débuts de la transmission, s’est lancé dans l’ouverture de la facturation à d’autre type de lecteurs.
    Des tests ont été menés de mars à juillet avec six éditeurs de solutions pour la télétransmission, tous volontaires, et des professionnels de santé (dont des médecins).
    Conclusion : ces lecteurs sont faciles à installer et à utiliser, la sécurité est renforcée (lecture de la carte CPS pour accès à un logiciel ou à un réseau, par exemple) sans ralentir le travail quotidien. Du coté des éditeurs, l’intégration de ce type de lecteur n’apparaît pas compliqué et devrait leur permettre de proposer de nouveaux services en mobilité à leurs clients. Notamment pour les solutions mobiles sur tablettes qui commencent à apparaître. Les Infirmières devraient en bénéficier mais aussi les pharmaciens qui sont nombreux dans une même officine.
    Un pack de développement dit SESAM-Vitale 1.40.10 est disponible pour les éditeurs depuis le 12 septembre. Mais en raison de l’accès à Espace Pro, le GIE SESAM Vitale a préféré exclure les médecins de la diffusion des PC/SC. « On ne souhaite pas interférer avec Espace Pro » explique-t-on au GIE où une nouvelle présérie centrée sur le mode accès Espace Pro est en cours d’élaboration. « On va attendre que les médecins aient terminé la déclaration ROSP vers fin février. La présérie débutera alors pour six mois. » Les modèles PC/SC homologués médecins, ce sera pour 2016 alors ?
     

  • Télémédecine et téléconseil : suivez le guide de l’Ordre

    Sous le nom de Vade-mecum Télémedecine, le CNOM (Conseil national de l’Ordre des médecins) vient de mettre en ligne sur son site un document de 24 pages sur les principes juridiques et déontologiques à respecter par les médecins participant à des projets de télémédecine ainsi que quelques règles concernant les activités de téléconseil.
    Histoire de rappeler aux médecins que toutes les formes d’exercice de la médecine doivent être conformes aux bases de l’éthique médicale et de la déontologie professionnelle.
    C’est pourquoi le CNOM soutient que la télémédecine doit s’appuyer sur des référentiels de bonnes pratiques professionnelles. L’Ordre a travaillé dans ce sens avec plusieurs sociétés savantes (pour la télé radiologie notamment). Les contrats de télémédecine prévus par le décret et qui sont examinés par les conseils départementaux doivent être en cohérence avec ces bonnes pratiques et si elles n’existent pas encore, doivent s’appuyer sur des références bibliographiques.
    La seconde partie du document traite du télé conseil personnalisé qui n’entre pas actuellement dans le champ réglementaire de la télémédecine mais qui selon le CNOM constitue « une prestation médicale de l’exercice réglementé de la médecine ». L’Ordre a d’ailleurs demandé au ministère de la Santé d’examiner si le télé conseil ne pourrait pas rentrer dans le cadre du décret.
    En attendant, le CNOM pose les règles :
    - e médecin doit signer un contrat avec le site de télé conseil et ce contrat doit être soumis à l’avis de l’Ordre
    - la responsabilité médicale peut être engagée, il faut donc vérifier que le site prend soin d’enregistrer les communications médecin-patient
    - tout compérage doit être exclu
    - Si le médecin perçoit des honoraires, ceux ci ne peuvent être qu’horaires et non pas au nombre de conseils
    - le médecin doit être affilié à la CARMF et assuré sur le plan professionnel. Le médecin ne peut être auto entrepreneur.
    Quant au sujet des plates formes ouvertes aux patients dans le cadre de leur prise en charge, il fera l’objet d’un addendum à ce vade-mecum. Mais il est précisé que lorsque le médecin et le patient se connaissent, cela ne relève pas du décret Télémédecine inutilement lourd
    Les objets connectés et les applis sur Smartphones feront l’objet d’un livre blanc en cours de rédaction.

     

     

     

  • L’App Santé d’Apple arrive le 17 septembre avec i0S8 : une révolution ?

    Toute la planète web des geeks bruisse depuis une semaine d’un immense bourdonnement : le buzz autour des nouveaux appareils présentés le 9 septembre par Apple : les iPhone 6 et 6 plus (disponible à partir du 18 septembre) ainsi que la fameuse Apple Watch, très attendu des fans de la marque à la pomme, qui sera commercialisée en 2015.
    Pour les professionnels de santé le plus intéressant, c’est incontestablement la présence dans la nouvelle version iOS8, téléchargeable gratuitement sur les iPhone, iPad et iTouch à partir du 17 septembre *, de ce qu’Apple nomme simplement sur ses sites et communiqués en français : l’App Santé. Comme si elle était destinée à devenir la référence, le standard.
    Si cette application tient ses promesses, elle pourrait de fait accélérer le développement de la e-santé.

    L’App Santé : tableaux et graphiques de synthèse

     


    Selon la présentation qu’en a fait Apple, l’App Santé permet de réunir toutes les données forme et santé dans un même endroit afin de gérer des graphiques de suivi (poids, calories, fréquence cardiaque mais aussi glycémie…). L’accès aux données se fait par catégorie (Forme, moi, nutirtion, sommeil, signes vitaux…). Elle offre aussi une fiche médicale (problèmes médicaux importants, allergies, traitements, contacts en cas d’urgence) disponible à partir de l’écran d’accueil verrouillable (la reconnaissance des empreintes est de rigueur sur les modèles 6). Ces données et c’est cela la force de l’App Santé provienne des informations des différentes apps de santé et appareils connectés de l’utilisateur si celui-ci fait le choix de les partager. Apple insiste sur ce point : c’est l’utilisateur qui choisit les données qui vont aller dans l’App Santé. Celles –ci sont stockées sur le téléphone mais peuvent également être sauvegardées sur iCloud, où elles sont également chiffrées. Il est donc conseillé de bien lire la politique de confidentialité de l’App avant de l’autoriser. Quelques écrans en français sur le site d'iOS8

    Health Kit, pour les développeurs

    Apple propose de créer les normes de l’e-santé en offrant aux développeurs l’outil HealthKit. Ce qui permet aux apps accompagnant les matériels santé connectés  ou à toute autre application santé de partager leurs données avec l’App Santé d’Apple. Selon le désir ou non de l’utilisateur, les différentes App pourront communiquer entre elles pour s’enrichir les unes les autres. Une App nutrition pourra interférer avec une App regroupant les efforts physiques. Bien plus, certaines données médicales, comme la pression artérielle, la glycémie, le taux de cholestérol, pourront être communiquées au médecin directement.
    En outre, les apps accédant à HealthKit doivent appliquer une politique de confidentialité. Apple a renforcé les règles de protection. Les éditeurs d'application qui veulent utiliser les données du service HealthKit (qui réunira toutes les données utilisées par l'application Santé) ne sont pas autorisés à vendre ces données à des annonceurs. Ainsi un utilisateur en surpoids ne se verra pas proposer de produits d'amincissement…
    Ces données ne pourront pas être revendus à des courtiers en données personnelles (data brooker)) ou à des revendeurs de données. Ils pourront par contre partager les données avec des tiers "dans un objectif de recherche médicale", après avoir obtenu l'accord de l'utilisateur. Ce sont d'ailleurs ces données anonymisées qui constituent un formidable potentiel pour la recherche en santé. Car on pourra les combiner entre elles et elles seront d'une grande richesse.
    Enfin, les applications ne pourront accéder à HealthKit seulement si elles ont un rapport avec la santé ou le fitness. Cet usage devra être "clairement évident dans le texte marketing et l'interface utilisateur", prévient Apple.

    Un accélérateur pour la e-santé

    Qu’en pensent les fabricants de matériel médical connecté ? Chez Withings (tensiomètre, balance), l’app Health Mate est déjà intégrée avec HealthKit. « Il va y avoir un basculement de la santé connectée vers un nouveau standard et c’est un accélérateur de la e-santé, estime Alexis Normand, responsable du secteur santé, pour les médecins, il sera plus facile d’utiliser nos produits et de les faire utiliser par leurs patients en gardant la maîtrise sur le flux des données. » Les premiers contrats d’Apple avec les éditeurs de dossiers électroniques aux Etats-Unis (Epic System) et son partenariat avec la Mayo Clinic laissent augurer une nouvelle gestion des données santé partagées.
    « L’arrivée d’Apple dans le monde de la santé ne peut être que bienfaisant pour tout le monde, insiste Uwe Diegel, co-fondateur d’iHealth, tous nos instruments (tensiomètre, balance, glucomètre, oxymètre de pouls), sont dès à présent compatibles HealthKit. Par l’attrait que ses produits représentent dans le grand public, Apple va démocratiser la santé connectée. Un patient pourra arriver chez son médecin avec une synthèse claire de ces différentes mesures. Nous préparons une application professionnelle iHealthPro 2.0 qui permettra des importations dans les dossiers patients ».

    Reste l’arrivée (à une date non précisée mais en 2015) d’une Apple Watch qui rassemble entre autres des fonctions de cardiofréquence-mètre, de capteur de mouvements, de moniteur d’activité physique…et peut légitimement inquiéter certains fabricants d’autant que les montres connectées n’ont pas encore remporté le succès de masse espéré. On attend aussi la réaction de Google qui a récemment introduit les Google Sheets qui permettent de faire des graphiques et des feuilles de calcul à plusieurs. Android peut passer rapidement à l'agrégation de données santé.

    *iOS 8 sera disponible sous forme de mise à jour logicielle gratuite pour les iPhone 4s, iPhone 5, iPhone 5c, iPhone 5s, iPod touch 5e génération, iPad 2, iPad avec écran Retina, iPad Air, iPad mini et iPad mini avec écran Retina.

     Attention : l'AppSanté ne s'installe apparement que sur les nouveaux iPhone dont elle utilise la nouvelle puce. Je n'ai pas réussi à l'installer sur un iPad mini

    version revue le 20 novembre 2014

     

     

     

     

  • Orange lance Paiement pro pour la carte bancaire

    Paiement Pro peut constituer une bonne alternative pour les professionnels de santé qui ont peu l’occasion d’être réglés par carte bancaire au cabinet ou qui veulent proposer le paiement bancaire en visite. L'offre est réservée aux clients d'Orange.

    Pas d'abonnement, 2,5% de commission

    Le nouveau service Paiement pro d’Orange (communiqué de presse du 11 juillet), présente plusieurs avantages puisqu’il se sert d’un smartphone : pas d’abonnement, l’achat d’un lecteur carte bancaire Ingenico simple moins coûteux qu’un terminal bancaire (99€ HT).
    Paiement Pro fonctionne avec les réseaux mobiles (3G) et les réseaux Wi-Fi publics ou privés.
    Le lecteur de CB se connecte par Bluetooth sécurisé au smartphone du professionnel via une application gratuite téléchargeables sur Google Play et Apple Store.
    Lors de l’encaissement, le professionnel saisit le montant de la transaction via l’application et insère la carte bancaire du patient dans le lecteur. Ce dernier saisit son code sur le lecteur comme d’habitude et valide. Les cartes Visa, Mastercard et à logo CB sont acceptées (pas l'American express).
    Le montant de la transaction est créditée dès le lendemain sur le compte bancaire professionnel quelque soit la banque.
    Une commission au taux unique de 2,5% est perçue sur chaque transaction.
    Seule obligation : souscrire au préalable un contrat Paiement Pro auprès de w-HA , la filiale bancaire d’Orange, conformément à la réglementation en vigueur.

    Inconvénient : il n'y a pas de ticket.

    Ce type de service n'est pas nouveau sur le marché puisque plusieurs sociétés se sont lancée récemment sur ce créneau en offrant des conditions commerciales similaires. Dont payintouch (www.payintouch.com) qui prend des commissions variables selon le type de carte bancaire American Express comprise. Mais aucune de ces sociétés ne dispose de la force de frappe d'Orange et de son réseau de boutiques.

    Paiement pro est disponible via les principaux réseaux commerciaux d’Orange : le 1016(1), orangepro.fr et dans les boutiques Orange.
    Renseignements sur le site  le lecteur est actuellement en promotion à 49 €HT.

     

  • 11 Juil 2014
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  • e-Santé : les recommandations du « livre-rapport » Robin

    Depuis son départ de l’ASIP Santé le 30 novembre 2013, le Dr Jean-Yves Robin s’est donné le temps de la réflexion. Et en publie le fruit sous le titre « Santé, l’urgence numérique ».

    « La France n’est pas inactive mais elle court sans cap ». Cette phrase à l’avant dernière page donne le ton du livre de Jean-Yves Robin, directeur de l’ASIP Santé pendant 5 ans (2008-2013) sur l’urgence des mesures à prendre pour faire de la France un leader de l’e-santé. Un livre ? Plutôt rédigé comme un rapport, celui qu’on ne lui a pas demandé et qu’il a voulu écrire même s’il relève que sur le sujet, le nombre d’écrits est « inversement proportionnel aux avancées observées ». La France a 20 ans de retard dans le développement de services numériques dans le domaine de la santé. A quelques mois de la discussion sur la loi de santé préparée par Marisol Touraine qui prétend donner ce cap par une Stratégie nationale de santé, le Dr Robin pense avoir repéré les leviers à actionner d’urgence. Les parlementaires feraient bien de le lire. Ce n’est pas le roman de l’été, on n’y trouve pas de révélations et pour tout dire, il donne parfois une impression de redites car la pensée de l’auteur revient sans cesse sur les mêmes failles du système, communes à la télémédecine, aux systèmes hospitaliers, à l’accès et à la production des données de santé et demain, si l’on n’y prend garde, à l’industrie des objets médicaux connectés. De fait, le sujet, complexe , de la e-santé est mal appréhendé par les politiques surfant sur les effets d’annonce et les traitements d’urgence des crises sanitaires.

    Eparpillement des moyens et des initiatives

    On imagine que le Dr Robin, passé par la médecine humanitaire, fondateur d’une entreprise spécialisée dans les réseaux de soins, habitué à l’action, pensait avoir les manettes quand il a pris la direction de l’ASIP Santé, avant de s’apercevoir que la CNAM (qui était aussi son bailleur de fond) ne trouvait d’intérêt qu’au développement de ses téléservices et pas du DMP*. On comprend qu’il s’est heurté très vite aux incohérences de la politique publique, aux rivalités des structures et au « millefeuille législatif illisible » tant pour les citoyens que pour les professionnels. L’éparpillement des moyens et des initiatives (surtout en région) est dénoncée d’un chapitre à l’autre : la DGS, 25 ARS et 5 agences sanitaires pour les alertes en santé publique ; les Finances + les Affaires sociales –Santé pour l’économie Santé Numérique et la Silver Economie ; la DGOS, les régions, les ARS, la DSS (direction de la Sécurité sociale) pour la télémédecine, 300 structures de HAD, etc.
    Que faire ? Sachant que l’interventionnisme de l’Etat (il est pourtant nécessaire de réguler un système conçu avec un idéal de solidarité et d’égalité) convient mal au numérique qui se nourrit d’innovation et d’agilité. Les leviers identifiés se comptent par demi-douzaine à la fin de chaque chapitre. Nombre d’entre eux figurent déjà dans de précédents rapports. Mais c’est vrai qu’il serait plus efficace d’ adopter le NIR comme identifiant pour tous les patients du secteur sanitaire et médico-social, qu’un retour d’information vers les professionnels de santé (ainsi qu’une association économique) les inciteraient à produire des données médicales de qualité , qu’il serait temps de disposer d’annuaires fiables (Jean-Yves Robin égratigne au passage le RPPS) permettant un service public de renseignements fiables…

    Sans attendre que la richesse de nos données soit exploitée ailleurs et nos politiques sanitaires dictées par les moteurs de recherche sur le Web…
    Santé, l’urgence numérique. Faire de la France un leader de l’e-santé. L’Harmattan, 200 p, 21,50 €

    *Quant au DMP, loin de le considérer comme un échec, il rappelle que la CNAM a supprimé son budget de déploiement en juin 2011 alors qu’il était techniquement prêt. Pour des raisons de pragmatisme, Jean-Yves Robin, ne voit comme seule solution, « nouvelle démission de l’Etat », de passer le DMP dans le champ de la CNAM (NDLR c’est ce qui a été décidé pour le DMP2) en espérant qu’elle ne laissera pas orpheline la messagerie MSSanté en cours de déploiement. Les deux projets devraient être, selon lui, impérativement intégrés dans les contrats d’objectifs des établissements de soins et dans le ROSP des médecins libéraux ainsi que dans les politiques régionales de santé.
     

  • Ouverture des données de santé : trouver la bonne stratégie

    Depuis novembre, le débat sur l’ouverture des données de santé bat son plein et la ministre Marisol Touraine l’a répété lors de sa présentation (le 19 juin) de la loi qui sera discutée à l’automne : « Il nous faut prolonger le mouvement d’ouverture des données de santé » tout en insistant sur l’importance des conditions de leur mise à disposition et en particulier celle du respect de la vie privée. La journée organisée par le CSFRS* sur le thème « Ouverture et sécurité des données du domaine santé social » était on ne peut plus d’actualité !

    Des données peu exploitées …et pas toujours exploitables !

    Ouvrir les données parce qu’il y va de l’intérêt général, du développement économique et que c’est un enjeu de démocratie sanitaire.
    Et des données de santé en France, il y en a beaucoup. La mission Etalab qui œuvre pour l’ouverture des données publiques (portail data.gouv.fr) a recensé quelque 260 bases ou jeux de données dans le secteur santé-social. La cartographie est en ligne sur son site depuis le 3 avril dernier. La plupart sont gratuites mais seulement accessibles en ligne ou en PDF. Donc non exploitables. La proportion de bases utilisables est bien moindre.
    En France, on a des données mais on les a peu exploitées. Pour différentes raisons. Le système français est cloisonné entre les différents acteurs qui ont monté leur propre base en fonction de leurs propres besoins, sans se soucier par exemple de l’épidémiologie. La France reste un pays à faible usage de données. Mais comme il faut bien savoir pourquoi on décide, fait remarquer le Dr Jean-Luc Gallais, directeur du conseil scientifique de la SFMG (Société française de médecins générale), « l’absence de données a conduit à développer la mode des sondages ».
    Ce sont des entreprises privées qui fournissent bien souvent les études nécessaires au secteur public français. Installée à Vannes, Celtipharm, qui analyse en temps réel les ventes de médicaments, est ainsi fournisseur de l’Agence national pour la sécurité du médicament (ANSM) et pratique la veille sur son site « openhealth.fr » ouvert à plusieurs thèmes : grippe, allergie, gastro-entérites et Baclofène, carte des poux. « L’analyse temps réel s’applique au pilotage des situations de rupture et de crise, » explique son président Patrick Guérin. La filiale française de l’américain IMS, premier producteur mondial de données santé, a pour directeur Jean-Marc Aubert, un ancien de la CNAM. Les bases d’IMS sont structurées alors, fait-il remarquer, que les données publiques sont administratives avec peu de données cliniques. Les réticences vis à vis de l’utilisation du NIR ont compliqué la tâche de la recherche épidémiologique.
    Cela fait bien longtemps que les mutuelles et les assurances se plaignent d’être des « payeurs aveugles ». Le délégué général de la Mutualité française, Jean-Martin Cohen-Solal le confirme : « Les données existent. Nous réclamons leur anonymisation. Nous avons besoin de mieux connaître le patient pour rembourser le bon soin au bon tarif. Pas pour sélectionner les risques. Les expérimentations Babusiaux (NDLR : les flux complémentaires étaient envoyées aux complémentaires dans certaines pharmacies) ont plutôt bien marché mais elles ont été arrêtées. L’Institut des données de santé a dix ans mais avec les limites qu’on lui connaît. On ne lui donne pas les pouvoirs qu’il devrait avoir ». Présent lors d’une des tables-rondes, son président Christian Babusiaux a juste précisé que les autorisations d’accès aux données tels que le PMSI et le SNIIRAM étaient données dans l’intérêt des malades et de la santé publique.
    Xavier Aimé, chercheur au laboratoire d’ingénierie des connaissances de l’INSERM déplore que les comptes-rendus hospitaliers se révèlent non –utilisables, n’utilisant aucun référentiel, que le PMSI, à vocation économique, n’est pas plus adapté. Il n’a pas été préalablement demandé aux patients l'autorisation d'utiliser leurs données. Et a posteriori, c’est très compliqué voir impossible
    Le SNIIRAM n’est pas fait pour ça confirme un ancien de la CNAM TS. On parle d’épidémiologie alors que la donnée n’est pas organisée en fonction de ce type d’étude…

    Quelles mesures prendre pour les données indirectement nominatives ?

    Pendant ce temps là au ministère de la Santé, un rapport se prépare selon le souhait de la ministre. Philippe Burnel, le délégué à la stratégie des SIS (Système d’information de santé) a rappelé que « la volonté politique c’est l’ouverture sous réserve du respect du droit des patients ». L’open data ne peut donc concerner que des données anonymes. Les données nominatives sont réservées aux professionnels de santé dans un but de soins et les données indirectement nominatives (Type PMSI) présentent un risque fort de mésusage. Parmi les mesures à prendre : anonymiser en appauvrissant les données (on a aussi évoqué l’agrégation de données qui rend la dés-anonymisation quasi impossible) et préserver la traçabilité de l’accès aux données. « Le pire serait toutefois de prendre de mauvaises précautions qui bloquent la recherche sans empêcher les appariements. »
    « Le PMSI est ouvert depuis longtemps à la recherche et nous n’avons pas enregistré d’incident », a souligné M. Babusiaux.
    Il faudrait sans doute remplacer la défiance par la confiance et avoir un cadre tel que celui qui déroge soit sanctionné. Cette nécessité a été pointée par plusieurs intervenants dont Serge Daël, président de la CADA (commission d’accès aux documents administratifs) : il faut un système de sanction pénale car la garantie est impossible. Enfin, il faut bien voir que tout cela (anonymisation, agrégation, traçabilité…) coûte de l’argent. La volonté du gouvernement est d’ouvrir les données, il n’est pas inscrit que ce doit être gratuitement

    L’Europe face à la nouvelle donne du Big Data

    Ce qui inquiète davantage la CNIL aujourd’hui, c’est le Big Data santé. En se référant à la définition de la santé de l’OMS qui inclut le bien-être, les données actuellement recueillies par les appareils connectés de la mesure de soi (Quantified self) touchent à la santé. Le projet de règlement européen sur les données à caractère personnel permettra de prendre acte. « Une donnée anonyme c’est bien quand personne ne peut remonter à la personne. On est en Europe et le droit à la protection des données personnelles est un droit fondamental, martèle Sophie Vuillet-Tavernier , directrice des relations avec les publics et la recherche.
    y-aura-il les bons élèves et les mauvais ? Les bons comme Orange qui héberge ses données et celles de ses clients sur des serveurs agréés HDS (hébergeur de données de santé) et les sociétés (même d’origine française) qui refusent les plates formes HDS sous prétexte que les données recueillies sont anonymes et que l’essentiel des ventes sont faites à l’international…Orange qui considère que la présence d’un marché régulé pour les données de santé est une chance pour les industriels. Benjamin Sarda a réclamé d’urgence des guidelines sur le Big Data face aux acteurs qui édictent leur propres normes.
    Les spécialistes de la sécurité présents ont dit toute la difficulté de leur tâche. Avec une analyse des risques est à reprendre en permanence en fonction des évolutions technologiques. Des lors que des machines communiquent entre elles les possibilités d’intrusion sont multipliées.
    Le risque liés aux dispositifs implantables connectés est connu. Il est possible de les pirater et cela a été plusieurs fois démontré, dénonce Philippe Loudenot FSSI (fonctionnaire de sécurité des systèmes d’information) au ministère de la santé qui s’inquiète aussi des sites de vente de médicaments en ligne qui vendent n’importe quoi et des mots de passe collés sur les murs dans les hôpitaux. L'ANMS surveille les DM implantables actifs comme tous les DM dont les objets connectés vendus en pharmacie.
    Ce serait un avantage compétitif pour la France d’offrir des systèmes d’information sécurisés, estime André Loth, chef de projet à la DREES ( Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) du ministère de la Santé (NDLR : développer des SI hospitaliers de qualité fait partie des objectifs du Plan santé numérique)
    Et pendant qu’en France les spécialistes discutent en focalisant peut-être trop sur le problème des données individuelles, les géants mondiaux de l’Internet qui n’ont pas les mêmes scrupules font déjà tourner leurs serveurs et leurs algorithmes…D’où la conclusion de Philippe Baumard, président du conseil scientifique du CSFRS « Nous sommes dans un nouvel écosystème . Et nous n’avons aucune chance de nous battre contre les forces du marché de la donnée de santé. Les modèles épidémiologiques du Big Data seront ailleurs. La bonne stratégie pour la France n’a pas encore émergée. »

    *Le Conseil Supérieur de la formation et de la recherche stratégique est un groupement d’intérêt public qui a vocation à dynamiser la recherche stratégique française en faisant se croiser les connaissances et les disciplines. Force de propositions auprès des décideurs, il cherche à identifier les menaces et à trouver les secteurs où la France doit être en pointe. Une trentaine de ministères, de grandes écoles et d’Instituts de recherches et de grandes entreprises en sont membres. Le CSFRS organise des réunions et soutient des projets de recherche interdisciplinaire. www.csfrs.fr
     

  • CLM lance monEspacePatient, la relation médecin-patient sur le web

    Cegedim Logiciel Médicaux annonce, dans un communiqué du 17 juin, l’ouverture pour ses clients équipés de Crossway, Docware et monlogicielmedical (plus tard pour ceux de Mediclick), d’un espace web sécurisé où vont pouvoir se développer de nouvelles relations médecins-patients en connexion directe.
    monEspacePatient.com propose déjà deux services : un agenda où le patient peut prendre rendez-vous dans les plages horaires selectionnées par son médecin et un partage de la synthèse médical de son dossier (antécédants, allergies, etc..) et des prescriptions en cours.
    monEspacePatient était annoncé depuis quelques mois. Mais s’appuyant sur l’expérience acquise avec le portail patient déjà opérationnel en Espagne, CLM a peaufiné cet espace quant à l’ergonomie et la sécurisation, prenant en compte les remarques des betatesteurs.

    Agenda en ligne sans abonnement

    L’ouverture est laissée à l’initiative du médecin. C’est lui, qui a partir du nouveau bouton de son logiciel ou en se connectant sur le site, peut ouvrir un compte. Il peut commander une affiche pour sa salle d’attente et reçoit un kit de démarrage (dont des mode d’emploi à remettre au patient). Pas besoin d’abonnement pour paramétrer son agenda en ligne et ouvrir des créneaux horaires sur le web. L’agenda accessible sur le Web est synchronisé avec celui de son logiciel-on peut dire que c’est le même- et avec le télésecrétariat médical s’il a souscrit ce service. Les quinze premiers rendez-vous pris sur le web sont gratuits. Les patients reçoivent un email 24h avant le rendez-vous. L’envoi de SMS de rappel est payant poiur le médecin. Les suivants sont facturés par tranche forfaitaire de façon à équilibrer la dépense pour les clients du télésecrétariat également au forfait : plus de RV pris sur le web, c’est d’autant moins de prises de RV au téléphone… Quant à l’envoi du volet médical de synthèse et de l'ordonnance, il est gratuit et peut s'automatiser. C'est le médecin qui décide avec son patient de ce partage (sous forme d'un lien vers ces données).
    Lorsque le patient veut ouvrir un compte (il a vu l’affiche, le médecin lui en a parlé), il donne son mail et son numéro de téléphone mobile au médecin qui créé l’espace personnel du patient. Celui-ci reçoit un login/mot de passe par mail ainsi qu’un code de sécurité par SMS sur son téléphone mobile. Il devra les utiliser lors de sa première connexion et personnaliser son mot de passe. Lorsqu’il se connecte, son tableau de bord lui indique le liste de ses médecins qui ont un compte, les rendez-vous à venir, les liens vers les agendas, les liens vers les informations médicales et les traitements en cours. Il voit tous les produits prescrits et peut imprimer la dernière ordonnance.

    De nouveaux services à développer

    Pour CLM, ce portail patient, hébergé sur ses serveurs sécurisés (agréés HDS), permet d’envisager toutes sortes de services aptes à développer la relation directe patients-professionnels de santé. Alain Missoffe, directeur général de CLM et président de Cegedim Healthcare Software en évoque trois dans le communiqué : la prévention, l’éducation thérapeutique, le suivi des dispositifs médicaux et ajoute : "nous croyons beaucoup dans un outil comme monEspacePatient". On songe à tous ces objets santé connectés en auto-mesure, comme ceux que teste régulièrement Buzz Medecin (voir la rubrique). Demain, CLM sera à même d’offrir aux patients la possibilité des gérer ces mesures et de les partager avec leurs médecins (pour les intégrer directement dans le logiciel ?).
    A terme, on voit que certains éditeurs (Compugroup a également ouvert un agenda en ligne ouvert au patient synchronisé avec ses logiciels) vont constituer, de fait, pour la gestion des nouveaux services, des bases de données patients. Des bases toutefois bien modestes,  comparées au Big Data collecté par les champions de l'Internet !
     

  • Doctors 2.0 & you 2014 : hôpitaux, médecins, patients, objets, tous connectés

    Pour fuir l’ambiance hexagonale morose, les annonces ministérielles qui boguent, les agences étatiques qui n’avancent pas ou si peu…il y a le bain de jouvence de la Cité universitaire et de ses docteurs 2.0. On n’y voit pendant deux jours (les 5 et 6 juin) que des entrepreneurs qui y croient, des médecins geeks, des patients experts qui bloguent et quelques représentants officiels en liberté. On s’ébroue dans le concret du virtuel et ça fait du bien.

    A Doctors 2.0, les hôpitaux sont 2.0. Et Chanfi Maoulida alias chanfimao sur twitter, chef de projet digital à l’AP-HP, vous le démontre par poster interposé : 27 sur 39 établissements sont sur Facebook et c’est Necker qui arrive en tête avec 3334 « like ». 22 sur 39 ont un compte twitter et c’est Necker encore lui qui a le plus de followers (abonnés) : 2985 !
    A Doctors 2.0, le Professeur 2.0 Guy Vallencien, explique comment il a organisé la formation à distance en coeliochirurgie et mis en place à l’Institut Montsouris dans le cadre de l’école européenne de chirurgie, une e-formation pour les professionnels de santé des MSP en mode interactif à l’heure de la pause déjeuner. Un expert fait un court exposé (sur les sujets demandés par la MSP) et on discute. Le Dr Djamila Hariti souligne combien l’expérience, très simple et peu coûteuse à mettre en œuvre, est positive. Quatre MSP y participent et une demande de reconnaissance DPC a été déposée.

    Le CNOM prépare un livre blanc sur la m-Santé et une "app" pour géolocaliser les médecins

    A Doctors 2.0, le CNOM 2.0, représenté par le Dr Jacques Lucas, annonce que devant l’ « efflorescence » des objets connectés et des applications smartphone (50.000 voire 97.000 selon dmdSanté qendra la forme d’un livre blanc sur la m-santé. Le CNOM va également proposer une application fiable reposant sur son annuaire pour géolocaliser les médecins avec plus de fiabilité que Google !
    En santé publique 2.0, le marketing viral peut faire des miracles : la modeste AMFE (association Maladies Foie Enfant) s’étant assurée du concours de l’actrice Frédérique Bel pour un message pas très sexy sur la couleur des selles (dépistage chez les bébés), a touché, de tweet en Facebook, près de 20,5 millions de personnes avec sa campagne « L’alerte jaune ». Ce qui lui a valu un prix au festival Communication Santé 2013 de Deauville.
    A Doctors 2.0, l’industrie pharmaceutique investit elle aussi les réseaux sociaux. Univadis, la plate-forme services de MSD qui recense 2,5 millions d’utilisateurs dans 40 pays et en 20 langues (180.000 PS inscrits en France dont 70.000 se connectent une fois par mois) lanc

    e Comuniti, une communauté des professionnels de santé actuellement en bétatest en France. Il s’agit de proposer un espace sécurisé pour échanger, collaborer, poser des questions, faire part des réunions…Pas de con tenu, ce sera aux professionnels de s’en emparer, explique Thibaud Guymard, chez MSD. Tandis que sur son stand, le Dr Vincent Varlet explique comment Novartis a organisé en interne WeCare-SMC. Equipés d’un tracker d’activité Pulse de Withings, 70 collaborateurs du groupe se sont lancés dans l’ascension d’un sommet (virtuel) de 8 000 mètres... . (En marchant et en grimpant les escaliers). L’aventure va durer six mois.

    Les objets connectés (3.0) sont bien sûr présents dans les conférences et dans les allées : cigarette électronique connectée, peak flow connecté (il en faut malheureusement un par patient pour des raisons d’hygiène), i-Nside, étonnant accessoire pour iPhone qui augmente la précision de la caméra (un poster) et toute la gamme sans fil iHealth déjà présentée par Buzz Medecin : tensiomètre, Cardiolab, glucomètre, oxymètre de pouls, et les nouveautés un mini-glucomètre et un ECG sans fil. Le secret du succès selon Uwe Diegel : sortir des objets beaux, ergonomiques et utiles au patient
     

     

    Gros succès pour l’atelier Google glass où l’on rencontre trois médecins utilisateurs dont le chirurgien américain Rafael Grossmann (photo), le premier à avoir opéré en les portant. Ils se prêtent volontiers aux questions et les font essayer à qui le veut : « OK glass, take a picture ». Il faut visiblement un peu d’apprentissage pour s’en servir correctement. L’objet n’est pas encore commercialisé à grande échelle. Raison de plus pour les participants de l’atelier de prendre une selfy avec les fameuses lunettes sur le nez.

     

     

    Est-ce vraiment la révolution qui arrive ? A son échelle, le Dr Marie-Thérèse Giorgio, webmaster du site atousante.com et médecin du travail, voit déjà quel parti tirer des objets connectés pour suivre les salariés sur des postes exposés. Pour une mesure en continu avec l’accord du salarié bien entendu… C’est le développement des usages qui fera ou non la révolution atte ndue.