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30 Sep 2014

Dès son lancement par le groupe Visiomed, Bewell Connect a récolté un prix pour son thermomètre sans contact connecté, MyThermo, lauréat de la 1ère édition du Trophée des Objets Connectés 2014. D’ici janvier, Bewell Connect disposera d’une gamme santé complète autour d’une plate-forme d’e-santé. Un groupe aux ambitions santé et médicale très fortes.

Du ThermoFlash à MyThermo

Tout a commencé par un thermomètre, le ThermoFlash, le premier thermomètre médical sans contact conçu par Eric Sebban pour répondre à un manque du marché et utilisant la technologie infrarouge.
2007, c’est le lancement du ThermoFlash et la création du groupe Visiomed, côté en bourse depuis 2011. Visiomed Group est reconnu entreprise innovante par Oséo Innovation. Si la fabrication est en Chine avec un partenaire exclusif, la conception, le design et la recherche-développement sont effectués en France.
2014, avec 92 produits innovants en portefeuille, Visiomed fait son entrée sur le marché des objets santé connectés avec sa division Bewell Connect, dont s’occupe particulièrement le Dr François Teboul, formé à la médecine générale d’urgence, directeur médical de Visiomed.

 

MyThermo n’est que le premier d’une série qui compte déjà des caméras de surveillance pour bébé (MyiVision) et pour personnes fragiles, un tracker d’activité (à porter en montre ou à la ceinture) et va s’enrichir d’une balance (fin octobre) , d’un tensiomètre qui sera présentée en décembre au congrès de la SFHTA. Thermomètre et tensiomètre sont des dispositifs médicaux vendus en pharmacie. (Voir le test de MyThermo)

 

 

 

Des mesures médicalement validées

L’objectif de Bewell Connect est de dépasser la notion de bien-être pour s’occuper de la santé de l’utilisateur et participer à la prévention. Les données sont d’ailleurs hébergées dans le Cloud sécurisé agréé « hébergeur de données de santé » d’Orange. L’objectif est d’obtenir des mesures médicalement validées. « Pour bien mesurer l’activité, les capteurs doivent être portés à la ceinture (ne pas enregistrer les mouvements du bras) et les mesures correlées à la fréquence cardiaque, explique le Dr Teboul, de même, notre tensiomètre prévoit trois prises de tension sur trois jours pour avoir des moyennes et précise les conditions de prise de mesure ». A la première app grand public (pour iPhone ou Android) qui regroupe tous les appareils (caméra, thermomètre, coach sportif) pour offrir des tableaux de bord de suivi va s’ajouter en 2015 l’app Bewell Check-up Un assistant pour accompagner et motiver l’utilisateur dans ses mesures. Au centre une sorte de carnet de santé (on pourra ajouter ses vaccins en partenariat avec mes-vaccins). Cette plate-forme analyse et interprète les résultats pour aider la personne en cas d’anomalies des résultats, en utilisant des algorithmes médicaux. Cela peut certes aider la motivation en cas d’objectif comme l’entrainement pour un défi sportif ou quelques kilos à perdre. Mais surtout des questionnaires inspirés de la régulation (utilisant la classification SNOMED) vont contribuer à identifier les signes de gravité. Les conseils délivrés se basent sur les recommandations de l’OMS Pour mettre au point de tels outils, Visiomed a developpé un pôle de recherche en collaboration avec le CEA (LETI). « Nous pensons que la santé connectée pourra participer à la prévention du risque cardiovasculaire ». Une app destinée aux professionnels de la santé sortira dans un deuxième temps.

voir le site

 

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2 réponses à Bewell Connect : naissance d’une nouvelle plate-forme d’e-santé
  1. bONJOUR?

    jE LIS SUR VOTRE SITE : « Cloud sécurisé agréé « hébergeur de données de santé » d’Orange », mais je n’arrive pas a trouver d’autres informations concernant ce sujet ailleurs.
    Avez vous plus d’informations sur le sujet? Pour quels raisons utilisent t’ils un cloud?

    MErci d’avance

    • La majorité des objets connectés collectent les données recueillies, via leur application. Celles ci sont stockées dans le Cloud. En ce qui concerne les données de santé, qui sont des données personnelles sensibles, elles doivent , selon la réglementation française, être conservées dans un serveur particulièrement sécurisé qui doit avoir passé un agrément hébergeur de données de santé (HDS). Cet agrément va se transformer prochainement en certification. C’est une garantie pour l’utilisateur.


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