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13 Juil 2022

Paymed : le tiers payant défend l’intérêt des professionnels de santé jusqu’au recouvrement

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De retour pendant la campagne présidentielle, le tiers payant généralisé est de nouveau à l’ordre du jour. Dans ce contexte, la démarche de Paymed qui vise à défendre les professionnels face à un système qui a été pensé pour les payeurs, reprend tout son bien -fondé. Objectif : favoriser l’accès aux soins tout en préservant les intérêts des professionnels de santé, avec en option un service de gestion des impayés.

Le tiers payant intégral généralisé est, pour les médecins, un serpent de mer qui réapparait souvent en période électorale car il a la faveur de la majorité des Français très attachés à la « gratuité » des soins !
On se rappelle que la réforme voulue par François Hollande et Marisol Touraine et qui était une mesure phare de la loi de santé de 2016, avait été ajournée. Ce qui a été adopté dans le PLFSS 2021, c’est une généralisation pour les soins du panier 100% santé (dentaires, optiques et auditifs) dans le cadre de la réforme 100% santé. L’ancien ministre de la santé Olivier Véran s’étant également dit prêt à l’imposer, le 100% santé a été souvent vu par les professionnels de santé comme le cheval de Troie du tiers payant généralisé.
Depuis janvier 2022, le tiers payant obligatoire s’applique dans certains cas :accident du travail, maladie professionnelle, dépistage organisé du cancer, contraception pour les moins de 26 ans, etc.

30% des patients ont du mal à avancer les frais médicaux

Il n’en demeure pas moins que les médecins sont sensibles au fait que 30% des patients ont du mal à avancer les frais médicaux.
Mais subsiste la crainte d’une usine à gaz où les professionnels de santé doivent signer des conventions avec chaque assurance complémentaire.
Certes, les Assurances maladies complémentaires (AMC), évidemment favorables à la généralisation du tiers payant, se sont organisées et ont travaillé avec le GIE SESAM Vitale pour développer le service IDB (Information Droits Bénéficiaire). Ce service permet au professionnel de santé de s’assurer en temps réel que le bénéficiaire des soins est bien connu de l’AMC (comme ils le font pour l’AMO avec ADRi). L’identification se fait à partir du Datamatrix présent sur l’attestation (le plus souvent papier) tiers payant AMC du patient .
Une douzaine de logiciels métier ont aujourd’hui intégré ce service sous le nom de TP AMC (ou sel AMC) avec une double fonction : identifier les droits AMC du patient et calculer le montant de la prise en charge AMC. Dans la réalité, ils sont surtout utilisés dans les centres de santé et les MSP.
Car sur le terrain le 1/3 payant intégral décolle lentement  : 13% des médecins généralistes et 6% des spécialistes le pratiquent.
Créé en 2019 par plusieurs syndicats de médecins (SML et CSMF), de dentistes, de pharmaciens (FSPF), de kinésithérapeutes, rejoint par les orthophonistes (FNO) et les audioprothésistes, Paymed a bien identifié ces obstacles.
Agréé OCT (organisme concentrateur de FSE), s’appuyant sur l’expérience de Santeffi (filiale du Crédit Agricole) auprès des pharmacies, Paymed a recherché dès l’origine un accord global avec l’inter AMC c’est-à-dire l’ensemble des assurances complémentaires, pour éviter aux PS d’être obligés de s’engager en signant une convention avec chaque mutuelle. Accord encore en cours de discussion. De toute façon, les abonnés de Paymed sont accompagnés au conventionnement grâce au référencement des organismes payeurs (1600 organismes référencés) avec une grande vigilance sur le respect des conventions et des engagements.

Suivi des factures jusqu'à l'option gestion des impayés

Mais l’originalité de la démarche est d’apporter une solution simple à la délégation de paiement offerte au patient par le professionnel.
La société Paymed est en effet un établissement de paiement agréé ce qui permet un paiement unique quel que soit la domiciliation bancaire du professionnel.
« Nous apportons aux professionnels de santé la certitude du paiement et la simplicité, explique Paul-Henri Cheminal, directeur général de la société, le flux Paymed s’intègre dans le logiciel métier à la place des flux de télétransmission. On paramètre le logiciel. Le médecin reçoit des statistiques et un suivi d’activités. Nous prenons en charge chaque facture, de la télétransmission au pointage bancaire jusqu’à l’encaissement. »
Dans l’offre de base, baptisée « alternative libérale au tiers payant » qui compte un millier de clients, le pointage et le rapprochement bancaire sont prévus et le professionnel reçoit sur son tableau de bord de suivi, des conseils personnalisés et des explications pour traiter ses impayés.
Avec le service « gestion des impayés », une étape supplémentaire est franchie : Paymed paye directement au médecin les FSE télétransmises (à J+1 ou J+6 selon l’option choisie) et se substitue à lui pour traiter les rejets et relancer les organismes payeurs. Le professionnel dispose d’un interlocuteur unique.
« Les pertes ont été chiffrées montrant que cet abonnement supplémentaire est vite rentable ». 300 clients y ont souscrit.
Paymed propose également un service e-paiement qui avait été mis gratuitement à la disposition des médecins pour les téléconsultations pendant les confinements. Pas besoin de lecteur de carte, le patient reçoit un lien de paiement sans avoir besoin de s’inscrire sur une plate-forme.

Alternative libérale 60 euros/mois (36 pour les auxiliaires)
Gestion des impayés remise de 20% jusqu’au 30 septembre soit 127,20 euros/mois
e-paiement 40 cts par facture de 25 euros. Sans engagement.
https://www.paymed.pro

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